Découvrez notre sélection de films Labels UGC

NOS PLUS BELLES ANNÉES
Italie nostalgie
Articulé autour de quatre amis d’enfance élevés dans les années 1980, le nouveau film de Gabriele Muccino (Juste un baiser) suit leur parcours sur quarante ans. Espoirs, premiers amours, désillusions et succès professionnels composent cette fresque dont le fil rouge demeure l’amitié qui lie ces garçons. Le cinéaste en profite pour dessiner, en creux, une société italienne déboussolée.
Articulé autour de quatre amis d’enfance élevés dans les années 1980, le nouveau film de Gabriele Muccino (Juste un baiser) suit leur parcours sur quarante ans. Espoirs, premiers amours, désillusions et succès professionnels composent cette fresque dont le fil rouge demeure l’amitié qui lie ces garçons. Le cinéaste en profite pour dessiner, en creux, une société italienne déboussolée.
NOS PLUS BELLES ANNÉES - Italie nostalgie - ILLIMITÉ
Librement inspiré de Nous nous sommes tant aimés ! d’Ettore Scola et de Une vie difficile de Dino Risi – tout en rappelant un classique du genre, Nos meilleures années de Marco Tullio Giordana, dont les deux parties sont sorties en 2003 – le film de Gabriele Muccino a décidément la nostalgie dans la peau. Car au-delà du portrait qu’il dresse de ses personnages aux trajectoires sensiblement différentes, le réalisateur italien dit l’Italie de ces quarante dernières années, soit un pays morcelé par les rebondissements politiques et la montée des extrémismes. Les morceaux enlevés de Claudio Baglioni – figure de la variété italienne – accompagnent la narration qui ne rechigne pas à souligner les doutes d’une génération en perpétuel questionnement.
Autour d’un quatuor d’acteurs visiblement inspiré (Pierfrancesco Favino, Micaela Ramazzotti, Kim Rossi Stuart et Claudio Santamaria) et par lequel rejaillit toujours l’humour, un personnage sert de pivot dramatique à l’intrigue. Gemma, campée par Micaela Ramazzotti, ne vit que pour l’attention, l’approbation des uns et des autres, dans une quête de consolation jamais satisfaite. Sa trajectoire chamboule celle des garçons, les nourrit de l’idée d’amour comme nécessité et s’inscrit comme un triste mais essentiel rappel : les années passent et, comme le dirait les Beatles, « There’s no time for fussing and fighting my friend ».
Visuel de couverture : Pierfrancesco Favino, Kim Rossi Stuart et Claudio Santamaria |Copyright ARP Sélection

En salles le
29 décembre 2021
29 décembre 2021